
LA SOIE, UNE HISTOIRE DE FIL ET DE PASSION
Légère comme l’air, fluide comme l’eau, la soie est symbole de raffinement et de délicatesse
Cette matière noble a traversé les époques séduisant l’humanité depuis plus de quatre millénaires, habillant empereurs et reines, inspirant les plus grands créateurs et élevant le vêtement au rang d’œuvre d’art. Derrière cette matière précieuse se révèle un savoir-faire exigeant, entre nature, patience et grande précision.
Mais avant de devenir un vêtement qui sublime la silhouette, la soie a voyagé au fil des siècles et des civilisations, tissant une histoire d’exception que nous continuons de faire vivre chez LUCIE BROCHARD.võ.

UN FIL NÉE D’UN COCON... ET D’UNE LÉGENDE
La légende raconte qu’il y a plus de 4 000 ans, la soie ait été découverte par la jeune impératrice Leizu en Chine, il y a plus de 4 000 ans. Alors qu’elle sirotait son thé sous un mûrier, un cocon de ver tomba dans sa tasse. En le retirant, elle déroula un fil d’une finesse et d’une brillance inégalées... et ainsi naquit la soie, une matière qui allait séduire le monde.
Bon, on n’a pas vraiment retrouvé la tasse de thé, mais les archéologues confirment : la production de soie remonte bien à la Chine ancienne, et les premières traces datent d’au moins 2 700 avant J.-C.
La soie ne s’est pas contentée de rester en Chine. Très vite, ce textile précieux a traversé montagnes et déserts via la Route de la Soie. Des caravanes chargées de rouleaux étincelants ont relié l’Asie à l’Europe, échangeant tissus, épices et histoires.
Les Romains en raffolaient, les Perses aussi. La soie devint un symbole de pouvoir et de raffinement, et les techniques de tissage n’ont cessé de s’enrichir au fil des siècles.

LE VIETNAM, UNE TERRE DE SOIE ET D'ARTISANAT VIVANT
Si la Chine a inventé la soie, le Vietnam l’a fait vivre à sa manière, avec une identité forte et des savoir-faire transmis de génération en génération.
Dans des villages comme Van Phuc près de Hanoï ou Bao Loc, les artisans perpétuent des techniques anciennes avec passion, élevant encore aujourd’hui les bombyx mori (les fameux vers à soie qui se nourrissent exclusivement de feuilles de murier), cueillant leurs cocons à la main et les transformant en fils d’un kilomètre de long !
Ces fils sont ensuite torsadés, teints à la main, souvent avec des pigments naturels issus de plantes ou de minéraux, puis tissés sur des métiers à bras. Selon les régions et les familles d’artisans, des soies lisses, des soies sauvages, ou encore des soies épaisses aux reflets
changeants sont produites. Ce savoir-faire, profondément enraciné, est en voie de raréfaction, mais continue de vivre grâce à des partenariats structurants et respectueux entre créateurs et artisans.

LUCIE BROCHARD.VÕ : LA SOIE COMME EXPRESSION DU MOUVEMENT ET DE L’ENGAGEMENT
Lucie Brochard fusionne ce savoir-faire millénaire auquel elle apporte sa vision contemporaine de la création. Le choix des matières, la précision des coupes, la richesse des couleurs, tout célèbre une élégance fluide, libre et puissante.
Chaque pièce est conçue avec des artisans vietnamiens passionnés, préservant des savoir-faire en voie de disparition et tissant des liens de confiance et de respect. Chaque création est le fruit de cette synergie, où engagement éthique et création contemporaine se rejoignent.
Chez LUCIE BROCHARD.võ, la soie révèle une matière vivante. Elle épouse le corps, accompagne le mouvement et révèle la force de chaque femme. La soie est une histoire de savoir-faire et de valeurs partagés qui donne au luxe une liberté de se réinventer.
Parce qu’au-delà de l’esthétique, nous pensons que la mode a un rôle à jouer : celui de célébrer les savoir-faire, de créer du lien et de permettre à chaque femme de s’exprimer pleinement.
LES SOIES QUE NOUS MAGNIFIONS
Pour donner vie à nos pièces, nous sélectionnons avec exigence des soies d’exception, chacune porteuse de ses nuances et de ses émotions :
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Satin de soie Originaire de Chine, le satin de soie est reconnu pour sa brillance exceptionnelle et sa douceur, dû à l’armure satin qui génère un côté ultra brillant et un côté mat. Cette brillance est le résultat des fils de trame passant sur plusieurs fils de chaîne avant de passer en dessous d’un seul d’entre eux. Ce qui le distingue, c’est sa capacité à "photographier" les gestes. La surface étant très sensible à la pression, à la chaleur et à la lumière, elle garde temporairement l’empreinte des plis, du froissement, voire même du corps. Il fige le passage du corps comme un souvenir textile. |
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Jacquard de soie Des jeux de tissage raffinés qui révèlent des motifs subtils. Cette technique, inventée au XIXe siècle, permet de créer des étoffes très élaborées tout en conservant la fluidité et la noblesse de la soie. Il s’agit de motifs complexes dans la masse du tissu, grâce à un métier Jacquard. Le dessin peut être floral ou géométrique. Ce qui rend le jacquard de soie si exceptionnel c’est le fait qu’il est historiquement le premier tissu "codé" au monde. En effet, le métier Jacquard, inventé en 1801 par Joseph-Marie Jacquard, fonctionnait à l’aide de cartes perforées permettant de contrôler le passage de chaque fil de chaîne, un système qui a directement inspiré les premières machines informatiques au XIXe siècle. |
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Jacquard Moiré Le jacquard moiré combine deux savoir-faire d’exception : le tissage complexe du jacquard, qui intègre des motifs dans la structure même du tissu, et le moirage, une finition textile qui donne à la surface un effet visuel ondulé, changeant, presque aquatique. Le moirage est obtenu en pressant le tissu entre deux cylindres gravés, ce qui écrase les fils de manière irrégulière, créant des zones de réflexion différentes à la lumière. |
Soie Bambou
Un tissu respirant et doux comme un nuage
Mêlant l’aspect soyeux d’un tissu luxueux à une fibre végétale transformée, ce tissu est d’une extrême douceur, très fluide, respirant, antibactérien et souvent utilisé comme alternative éco responsable à la soie animale. Au toucher, une soie bambou bien travaillée peut imiter à s’y méprendre la soie murier, tout en ayant une capacité d’absorption de l’humidité bien supérieure. Ce phénomène est dû à la structure micro-perforée de la fibre de bambou régénérée.
















